1. Réduire les activités sans avenir

La politique agricole (PAC) européenne, par exemple, accorde beaucoup trop peu d'attention au renforcement de la biodiversité et à la lutte contre le changement climatique. Si le Green Deal de la Commission européenne est effectivement ambitieux, la PAC ne l'est pas du tout. Les milliards d'euros de subventions agricoles européennes n'ont guère d'objectifs durables, ce qui est pourtant indispensable.

2. Renforcer les entreprises qui contribuent de façon concrète à une économie nouvelle

De nombreuses grandes entreprises cotées en bourse ont des ambitions sérieuses en matière de durabilité. Hans Stegeman, Chief Investment  Strategist chez Triodos Investment Management, cite notamment Toyota et Danone : « Ces entreprises ne sont peut-être pas totalement durables, mais elles ont une stratégie de durabilité solide et prennent des mesures qui vont dans le bon sens. On peut notamment évoquer leur contribution à la transition vers un transport sans émission (Toyota) et vers une alimentation de plus en plus végétale (Danone). Avec nos fonds d'investissement, nous investissons beaucoup dans ce que nous appelons les entreprises de transition. »

3. Stimuler les entreprises nouvelles, innovantes et durables

Il s'agit souvent d'initiatives et d'entreprises durables relativement petites mais prometteuses : par exemple, les banques qui fournissent des microcrédits aux petits entrepreneurs dans les pays en développement. Pensons aussi aux entreprises qui pensent au-delà du système économique et qui envisagent l’argent différemment. Ou encore les initiatives citoyennes telles que les coopératives d'énergie renouvelable.

Quel chemin voulons-nous prendre et quels choix faisons-nous pour notre vie ? Que cette crise nous donne l'occasion d’emprunter une nouvelle voie et façonner un changement positif économique et sociétal !