Le film Augure de Baloji a reçu, l'année dernière, le prix New Voice au Festival de Cannes. Animals, de Nabil Ben Yadir, a remporté plusieurs prix dans différents festivals de cinéma en Belgique, Pologne et Estonie. Et Rien à foutre, de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre, a été lauréats six fois dans le monde et nominé seize fois. Treize films, financés par la Banque Triodos, ont été sélectionnés cette année aux Magritte du Cinéma : le festival qui récompense le cinéma belge francophone. De plus, parmi les nommés, figurent 31 films produits par des maisons de production clientes de Triodos.

Ce n'est pas un hasard si autant de films, financés par Triodos, se retrouvent en lice pour Les Magritte du Cinéma. « Cela s’explique par le fait que, depuis 2018, la Banque Triodos propose un crédit spécifique aux producteurs de cinéma belges » explique Beatrice Gilmont. « Nous sélectionnons tout d’abord des films qui créent des emplois en Belgique. Nous prêtons également attention aux sujets abordés dans les films. Nous avons par exemple financé Sabena Forever : un documentaire, sur notre compagnie aérienne nationale, raconté par les « Sabeniens ».

Du film d’animation à la série

Depuis le lancement des crédits de production, la Banque Triodos a préfinancé des dizaines de films de fiction, courts-métrages, longs-métrages, documentaires, séries, etc. Au total, plus de 160 films ont bénéficié d’un soutien financier. Pour permettre aux producteurs de mettre sur pied un tournage, de payer les équipes ou encore d’acheter du matériel.

Réduire l’impact sur l’environnement

Comme pour tous les prêts accordés, par Triodos, la banque demande de prêter attention à la durabilité. Nous sensibilisons les producteurs en leur demandant quelles mesures sont prises pour diminuer leur impact sur l’environnement. La Banque Triodos s’est fixée l’objectif d’atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre (« zéro net ») d’ici 2035. Tous nos partenaires sont concernés. » explique Béatrice.

Miroir de la société

L'engagement de la Banque Triodos en faveur du cinéma s'explique avant tout par l'impact positif de ce secteur sur la société. Béatrice Gilmont : « le cinéma amène de nouvelles réflexions dans le débat public. De manière générale, il est important que les artistes puissent s'exprimer. La culture et les œuvres audiovisuelles sont le miroir de notre société. Avec ses beaux et moins beaux côtés que nous ne pouvons nier. Nous devons oser en parler et en débattre. Notre rôle est de soutenir les artistes dans leurs créations. »

Vous voulez voir, de vos propres yeux, à quelles belles choses votre épargne contribue ? Voici trois films que Béatrice recommande particulièrement. Vous pouvez les visionner sur différentes plateformes.