Selon le rapport des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau, deux milliards de personnes vivent dans des pays soumis à un « stress hydrique » important et quatre milliards de gens sont confrontés, au moins un mois par an, à une grave pénurie d’eau.

Combler le fossé

Le document 'L’investissement à impact au travers des actions et obligations cotées en Bourse' de Triodos Investment Management, gestionnaire des fonds de la Banque Triodos spécialisé dans les investissements durables, met en évidence le déficit en eau, avec une pénurie mondiale d’eau douce qui devrait atteindre 40 % en 2030. Les recherches indiquent que 70 % des nappes phréatiques mondiales ont atteint le « pic de l’eau », qui correspond au seuil à partir duquel l’homme utilise l’eau stockée plus rapidement que la nature ne peut la reconstituer.
Le fossé à venir entre l’offre et la demande d’eau doit être comblé d’une manière ou d’une autre. Une utilisation plus efficace de l’eau est l’une des réponses possibles. Nous devons accélérer ce processus, sans quoi nous continuerons à « emprunter » l’eau à l’environnement et aux générations futures d’une manière qui n’est pas durable.


Responsabilité

 « La baisse du niveau des eaux souterraines indique que, même dans nos contrées, l’eau devient une ressource de plus en plus rare », indique Roeland Tso, analyste en investissement chez Triodos Investment Management. « Les entreprises ont donc, elles aussi, la responsabilité d’utiliser cette indispensable matière première de la façon la plus économe et la plus efficace possible. Après usage, elles doivent également la laisser aussi pure que possible de manière à ne pas provoquer de conséquences néfastes pour l’environnement. »

Le degré de responsabilité des entreprises transparaît dans l’empreinte hydrique de leurs produits. Pour produire une tablette de chocolat de 100 grammes, il faut 1.700 litres d’eau en moyenne. Une tasse de café nécessite en moyenne 130 litres d’eau, contre 2.500 litres pour un kilo de riz blanc1.

La baisse du niveau des eaux souterraines indique que, même dans nos contrées, l’eau devient une ressource de plus en plus rare
Roeland Tso, analyste en investissement chez Triodos Investment Management

Des investissements avec un impact

Comment les investissements peuvent-ils y changer quelque chose ? En fait, les investissements influencent la direction dans laquelle un secteur d’activité évolue. En ne prenant pas uniquement en compte un rendement éventuel à court terme, mais aussi les gains écologiques tels que les économies d’eau, par exemple, les investisseurs orientent leurs placements vers une économie durable.
Celles et ceux qui souhaitent investir durablement iront plus loin avec la Banque Triodos et plus spécifiquement avec Triodos Investment Management. Filiale à 100 % de la banque, Triodos IM est un investisseur à impact, actif au niveau mondial, qui dispose de plus de 30 ans d’expérience dans ce domaine. Chez Triodos IM, les entreprises n’entrent en ligne de compte pour un investissement que si elles contribuent de manière concrète à une société durable et génèrent potentiellement un rendement financier sain. Et ce n’est pas tout : une fois les entreprises sélectionnées, les gestionnaires de fonds engagent le dialogue avec elles.

Dialogue constructif

En matière de consommation d’eau, Triodos IM fixe des exigences minimales pour les entreprises actives dans des secteurs où la consommation d’eau est supérieure à la moyenne. Son objectif est de prévenir ainsi les pénuries en eau. C’est pourquoi le gestionnaire de fonds exige que les entreprises alimentaires, qui sont d’importants consommateurs d’eau, s’engagent activement en faveur d’une gestion durable de l’eau.


Prenons l’exemple de Danone que Triodos IM a sélectionnée car elle fabrique de plus en plus de produits laitiers biologiques et propose également un nombre croissant d’alternatives végétales. Une bonne chose, estime Roeland Tso, « mais l’entreprise utilise également de grandes quantités d’eau, raison pour laquelle nous dialoguons avec elle de manière constructive sur ce sujet. Nous lui demandons des précisions concernant sa gestion de l’eau. Quel volume d’eau prévoient-ils d’utiliser dans les nouvelles usines qu’ils développent ? Comment purifient-ils les eaux usées ? Et comment les usines existantes seront-elles modernisées afin de lutter contre le gaspillage d’eau ? »  


Objectifs et rémunérations

Triodos Research insiste également sur d’autres points tels que la transparence et les objectifs concrets. Roeland Tso : « Nous demandons aux entreprises d’indiquer quelle quantité d’eau elles utilisent et quels sont leurs objectifs à terme de consommation . Aussi, nous nous intéressons au système de rémunération du management ; est-il aligné sur de tels objectifs ou uniquement sur des objectifs financiers ? »
Encourager les entreprises à mieux comprendre leur empreinte hydrique et à mettre en œuvre un système efficace de gestion de l’eau : c’est également cela avoir de l’impact en tant qu’investisseur.

Placements

Nous investissons l’argent que vous nous confiez uniquement dans des entreprises qui ont un impact positif sur le plan social et écologique. Nous sommes convaincus du fait que les entreprises proposant à la société des solutions durables seront, à l’avenir, les plus performantes.

(S)’investir de façon durable ? Avec la Banque Triodos, vous allez plus loin

 

 

1 Source : waterfootprint.org