Le défi des prochaines années consistera à adopter des mesures fermes pour contenir le réchauffement de la planète sous le seuil de 1,5°C – un maximum absolu. Tout réchauffement supplémentaire, même limité, augmente le risque de désastre écologique à long terme et, peut-être, de façon irréversible. La prise de conscience est là. En atteste le récent appel de la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en faveur d'une réduction de 55 % les émissions de CO2 d'ici 2030, plutôt que les 40 % prévus.

Le rôle des investissements

Quel rôle les investissements peuvent-ils jouer dans ce domaine ? 
Tout investissement a un impact, qu’il soit positif ou négatif. Les investissements influencent la direction choisie par un secteur d’activité. En ne tenant pas compte uniquement d’un possible rendement à court terme, mais aussi du bénéfice pour l’environnement et la société sur le long terme, les investisseurs ont le pouvoir d’orienter les capitaux vers une économie durable.

C’est dans cette perspective que sont constitués les fonds Triodos. Seules les entreprises qui, par leurs services, leurs produits ou leur modèle de gestion, contribuent concrètement à une société durable, et qui, potentiellement, génèrent un rendement financier sain, entrent en ligne de compte pour un investissement. Ensuite, un dialogue régulier est mis en place avec ces entreprises afin de poursuivre sur la voie de la durabilité qu'elles ont empruntée, avoir un impact et le communiquer avec transparence.

Pour la sélection des entreprises et organisations durables, Triodos a identifié 7 thématiques de transition prioritaires. 

  1. L’alimentation et l'agriculture durables
  2. La mobilité et les infrastructures durables
  3. Les ressources durables
  4. L’économie circulaire
  5. Les populations prospères et en bonne santé
  6. L’innovation durable
  7. La société inclusive

Bien entendu, les fonds à impact de Triodos excluent de manière volontariste les entreprises liées au pétrole, au gaz naturel ou au charbon. Et investissent, en revanche, dans celles qui produisent des panneaux solaires, installent des éoliennes ou développent des réseaux énergétiques intelligents. De cette manière, les fonds orientent le flux d’argent vers une économie verte.

Comment mesurer l’impact d’un fonds durable ?

Triodos ne calcule pas uniquement la performance financière de ses fonds mais également leur empreinte écologique et, plus particulièrement, leurs émissions de CO2, leur production de déchets et leur empreinte eau

Comment cette empreinte est-elle calculée ? L'empreinte carbone d'une entreprise correspond à la quantité de gaz à effet de serre que l'entreprise produit et émet du fait de ses activités. Cette quantité est exprimée en « équivalents CO2 ». L'empreinte carbone d'un fonds est calculée de façon proportionnelle : le pourcentage des actions détenues par le fonds dans la valeur totale de chaque entreprise correspond au pourcentage des émissions attribuées au fonds. Par exemple, si un fonds possède 1% des actions d'une entreprise qui émet 365 000 tonnes de CO2 par an, Triodos attribue 1 % des émissions de l'entreprise, soit 3 650 tonnes, aux émissions du fonds. La même logique s’applique au calcul de l’empreinte eau et des déchets produits par une entreprise. 

Ces chiffres résultent de la stratégie d'investissement de Triodos, mais ce n'est pas leur unique objectif. En communiquant l'empreinte écologique de ses fonds d'impact, Triodos encourage l'ensemble du secteur financier à plus de transparence et d’engagement. 

(S’) investir de façon durable ?

Avec Triodos, vous allez plus loin