Georges Nizet (c) Olivier Papegnies
Georges Niset. Photo: Olivier Papegnies

C’est à Jumet que Georges Niset nous accueille, dans le jardin de l’asbl « L’Îlot », une maison d’hébergement pour personnes sans abri. C’est l’un des trois sites où il a installé des ruches. L’intérêt de Georges pour l’apiculture est né dans les années 70, mais ce n’est qu’à la retraite que ce kinésithérapeute en hôpital et père de famille nombreuse a enfin pu s’adonner à sa passion. « J’ai rejoint un potager collectif dans mon quartier à Waterloo, où j’ai pu installer ma première ruche ». 

D’autres ont rapidement suivi, dont celles que nous admirons. « Il y a trois ans, mon fils m’a proposé de coordonner l’activité 'jardin' et d’installer un rucher dans le potager du centre d’accueil, dont il est directeur. Je devais seulement initier le projet, mais il est rapidement apparu qu’une présence hebdomadaire était indispensable. » 

La rencontre d’un insecte social et d’un projet social 

Aujourd’hui, le jardin du centre accueille six ruches et le potager est géré selon les principes de la permaculture. Et les efforts de Georges portent leurs fruits. Le potager a vu son rendement augmenter et les ruches ont déjà offert leur succulent trésor aux résidents. « Désormais, certains d’entre eux refusent même de consommer du miel industriel », s’amuse Georges. 

Avec mon conseiller Triodos, on parle plus de miel que de patrimoine
Georges Niset

Mais le principal bénéfice du jardin est ailleurs. « Dès le début du projet, les résidents ont montré un véritable intérêt, écoutant avec attention mes explications sur le fonctionnement complexe d’une ruche. Mon fils n’en revenait pas ! » Nous entendons d’ailleurs exploiter l’intérêt que suscitent les abeilles pour créer des liens avec le voisinage et accueillir des écoles. Des investissements et des aménagements sont en cours. 

Respecter les abeilles et la nature 

Travailler avec les abeilles oblige à apprendre et se remettre en question. Georges peut en témoigner, lui qui a publié plusieurs articles sur le sujet et développé des techniques originales pour faire de l’apiculture autrement, en s’inspirant de la permaculture : « le principe numéro un en permaculture, c’est de prendre soin : de soi-même, de la nature, des autres. J’ai modifié les ruches du commerce pour les rendre plus accueillantes. Je refuse l’ouverture répétée des ruches, qui perturbe l’homéostasie du nid, ainsi que d’autres pratiques apicoles que j’estime non respectueuses de l’abeille. » 

Georges Nizet (c) Olivier Papegnies
Georges Niset. Photo: Olivier Papegnies

Pour lutter contre les varroas, prédateurs des abeilles, George a renoncé aux médicaments et aux acides, qui ont des effets secondaires indésirables, au profit de minuscules arthropodes qui chassent le varroa. Pour accueillir ces auxiliaires, George a à nouveau revu la configuration des ruches. Enfin, il veille à laisser aux abeilles assez de miel pour passer l’hiver, même si cela a un impact sur la récolte en cas de mauvaise saison. « Il faut parfois accepter de produire moins. » 

Des valeurs partagées 

Inclusion sociale, respect de la nature et de ses limites : les valeurs que défend l’apiculteur sont aussi celles qui animent la Banque Triodos. C’est donc logiquement qu’il s’est tourné vers elle pour placer ses économies. « Les banques traditionnelles proposent des placements ‘éthiques', mais je ne suis pas convaincu par leur approche. Chez Triodos, ils vérifient que leurs investissements respectent vraiment leurs valeurs. Ils ont même exclu des multinationales dont les pratiques ne répondaient pas à leurs exigences. C’est du concret. » 

Georges avoue un intérêt limité pour la gestion financière. « Tout cela ne m’intéresse pas vraiment, j’ai donc choisi de déléguer la gestion à Triodos, sur base du profil de risque de mon épouse et moi. Quand je rencontre mon conseiller, on parle plus de miel que d’argent ! » 

Investir par vous-même ou déléguer la gestion ?

Chez Triodos, vous pouvez choisir d’investir vous-même dans un de nos six fonds à impact. Mais si vous n’avez pas envie de vous plonger dans nos fonds, vous pouvez aussi opter pour le Triodos Impact Portfolio. Ce service est à votre disposition pour des investissements dès 5.000 euros. L’un de nos collaborateurs établit avec vous un profil de risque, qui déterminera la manière dont votre portefeuille sera constitué.